top of page

Clinique du travail

D’après Marie Pezé, créatrice du réseau des consultations Souffrance et Travail, « La souffrance au travail surgit quand le sujet se heurte à des obstacles insurmontables après avoir épuisé toutes ses ressources pour améliorer la situation réelle de son travail. » 

 

Ces obstacles peuvent être liés aux conditions de travail, aux relations de travail, à la façon dont le travail est encadré ou organisé. Ainsi, une multitude de facteurs peut agir défavorablement sur l’équilibre entre une personne et son environnement de travail pour aboutir à un mal-être, un stress, un épuisement professionnel, un vécu de harcèlement.

 

Si dans certains cas la situation délétère est passagère, parfois elle perdure et menace alors l’individu. Le plaisir au travail s’efface pour laisser place à des symptômes envahissant qui, s’ils ne sont pas traités, pourraient entraîner de graves conséquences pour la santé mentale et physique : fatigue, nervosité, angoisse, maux de tête, maux de ventre, hyper-émotivité,  dépression, épuisement émotionnel, altération de l’estime de soi, etc.

 

Ces souffrances doivent être livrées au médecin traitant ainsi qu’au médecin du travail qui ont un rôle essentiel dans l’issue des situations pathogènes et l’amélioration de la santé. 

 

La consultation d’un psychologue clinicien du travail visera elle :

  • à favoriser la verbalisation du vécu de souffrance pour en identifier les sources et les échos, 

  • à permettre une amélioration de l’humeur à travers différentes techniques de régulation émotionnelle (relaxation, cohérence cardiaque, pleine conscience), 

  • et à activer des leviers intrapsychiques et psychosociaux pour retrouver le pouvoir d’agir sur sa situation professionnelle actuelle et future.

 

Le nombre de séances est généralement restreint (entre 3 et 10 en moyenne) et peut déboucher sur le souhait de réaliser une psychothérapie à plus long court visant des objectifs plus larges.

Psychologie de la santé

La psychologie de la santé considère que la maladie résulte au moins en partie de causes psycho-sociales qui peuvent avoir un rôle dans le déclenchement et l'évolution des maladies. L’impact peut se faire sur le comportement de santé (manger, bouger, fumer, consommer de l'alcool et des drogues, se protéger du soleil, se vacciner, etc.) ou bien parfois directement sur la santé, via la régulation des émotions notamment.

Sont pris en considération des facteurs psychologiques (motivation, stress, anxiété, dépression, confiance en soi, image corporelle, etc.), mais aussi les dimensions sociales et biologiques de l'être humain.

 

L'Association Francophone de Psychologie de la Santé préconise l’accompagnement de l'individu dans une démarche d'actualisation de ses ressources psychiques personnelles, mais aussi, de mise en place de stratégies efficaces et de comportements préventifs face à la maladie, au stress et à toute autre situation douloureuse. Elle soutient ainsi le processus d'adaptation à la maladie ou au handicap, facilite l'observance thérapeutique, encourage à réduire les comportements et attitudes qui favorisent le maintien d'une symptomatologie nocive, intervient sur les réactions d'angoisse voire de dépression qui peuvent survenir.

Il est donc proposé aux patients atteints de pathologies somatiques, des méthodes et des solutions préventives ou curatives impliquant généralement des changements de comportements en matière de santé pour un meilleur bien-être et une qualité de vie améliorée, notamment dans la gestion de la douleur, du stress ou de l'anxiété.

Les proches des patients sont également concernés par cette vision intégrative de la psychologie clinique de la santé.

Peuvent ainsi bénéficier de ce type d’accompagnement les personnes :

  • souffrant de douleurs chroniques : migraine, céphalée, fibromyalgie, lombalgie, douleurs post-cancer...

  • aidants naturels qui vivent et agissent dans l'entourage immédiat d'une personne souffrante ou en perte d'autonomie (cancer, Alzheimer...)

  • confrontées à un événement de vie ou une situation difficile au long court (deuil, maladie, handicap, dépression…)

Psychothérapie ICV

L’Intégration du Cycle de la Vie est une thérapie basée sur des recherches en neurosciences portant sur l’anxiété, le trauma et l’attachement.

Lorsqu’un événement trop difficile ne peut être « digéré », il est déconnecté des autres réseaux neuronaux et n’est pas vécu comme passé lorsque l’on se le remémore. Ces événements du passé continuent alors d’influencer notre comportement, consciemment ou non. Nous réagissons dans le présent de façon inadaptée aux enjeux actuels, comme si nous cherchions à résoudre la ou les situations du passé non résolues.

 

L’ICV permet la « digestion » des émotions du passé en connectant les réseaux de neurones les uns aux autres (intégration neuronale) afin de dater les événements passés et faire en sorte que le corps n’y réagisse plus malgré nous ; sentir dans son corps que le passé est terminé est ce qui assure le changement.

L’outil principal du psychothérapeute pour ce faire est une liste de souvenirs succincte (ligne du temps) que le patient établit seul ou avec l’aide du psychothérapeute. Différents protocoles thérapeutiques utilisent cette liste. Ils permettent au patient de comprendre que les souvenirs du passé sont réellement passés et que les stratégies développées pour y faire face n’ont plus de raison d’être. Le cerveau comprend que l’événement est bien terminé. 

Lorsque les émotions liées aux souvenirs s’estompent, le comportement change.

 

Grace à la plasticité du cerveau et au recours à l'imaginaire, cette thérapie permet d’obtenir des fondations et un soi central plus solides, en permettant la connexion entre le corps et l’esprit.

Le soulagement ressenti se fait tant sur le plan psychologique que physiologique.

Soutien psychologique

En cours de construction

Relaxation & Mindfulness

Clinique du travail
Psychologie de la santé
Psychothérape ICV
Soutien psychologique
Relaxation & Mindfulness
bottom of page